Mail aux membres 7 / 2021

Les faits accomplis de Swiss : inutiles (!) imprudents (!) abusifs (?)

Chères et chers collègues

Même quand les affaires reprennent, Swiss se met dans les difficultés. Alors que beaucoup d’entreprises attendent et se mettent en « stand-by » en profitant des indemnités de chômage prolongées et des premiers fruits de la reprise, les nerfs du nouveau CEO de Swiss paraissent déjà craquer : il veut virer 500 des collaboratrices et des collaborateurs.

La garantie de plus d’un milliard de la Confédération suisse semble oubliée, l’extension répétée des indemnités pour réduction des horaires de travail est jugée sans importance, les sacrifices des collaborateurs avec la CCT de crise et d’autre mesures volontaires ne rencontrent que mépris, les progrès de la vaccination et du « certificat numérique Covid » sont ignorés et l’augmentation des réservations déjà enregistrée n’est pas prise en compte.

N’oublions pas les pertes salariales que le chômage a causées à de nombreux collaborateurs et les « versements de bonus généreux » aux cadres effectués en début de crise.

La procédure de consultation est déficiente
Le refus d’une prolongation de délai (voir notre prise de position du 27 mai 2021) en dit long sur la probité de Swiss dans la procédure de consultation. Le 31 mai 2021, l’entreprise nous a fait savoir que les idées que nous avions apportées étaient en cours d’examen, « en particulier la suspension des mesures de restructuration durant la période de chômage, la préparation d’éventuelles mesures après la fin de la « deuxième phase » de RHT ainsi que la poursuite et l’amélioration des mesures volontaires prises jusqu’ici ».

Nous n’avons en aucune manière été tenus au courant des résultats de cet examen avant les décisions de démantèlement, et encore moins été écoutés.

Nous en appelons maintenant à la Justice
Dans notre mail aux membres 6/2021, nous déclarions déjà que si Swiss persistait dans son aberration, nous serions prêts à intervenir.

Nous considérons les licenciements prononcés actuellement comme abusifs car la procédure de consultation n’a pas été respectée.

Comme convenu au Comité GATA et au soundingboard GATA, nous lançons maintenant le combat contre les « licenciements » en faveur de nos membres.

Concrètement cela veut dire: les membres SEV-GATA téléchargent la demande d’assistance judiciaire, la remplissent complètement – à la rubrique nature du cas écrire « licenciement collectif par Swiss International Air Lines SA » - et, au plus tard 14 jours après réception de leur licenciement, nous envoient un exemplaire signé avec copies de la lettre de licenciement, du contrat de travail (si disponible) und des (6) derniers décomptes de salaire. A réception, nous ferons opposition dans les délais au licenciement et introduirons une action. En cas de succès, le recourant peut espérer bénéficier d’une condamnation de Swiss à une « pénalité » équivalant jusqu’à 2 mois de salaire.

Un engagement qui vaut la peine ! Même si vous bénéficiez des prestations selon le plan social y compris le soutien au reclassement, il est possible de construire un avenir. Outre la satisfaction (financière) personnelle, cette démarche va contribuer à ce que Swiss ne puisse plus jamais recourir de manière aussi discutable à des mesures aussi drastiques.

Dans le prochain mail aux membres, nous présenterons de quelle manière nous pouvons conseiller nos membres de manière individuelle – en ligne ou « face to face », mais aussi collectivement lors de meetings en ligne.

Être membre de SEV-GATA vaut toujours la peine – particulièrement maintenant. Adhère en cliquant ici !

Salutations militantes

Philipp Hadorn, président

SEV-GATA, ton syndicat de l’industrie aérienne !
Philipp Hadorn, président GATA : SEV-Aviation
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